Empreintes
L’empreinte révèle l’action du corps dans sa forme la plus primitive. En répétant le geste, le corps s’émancipe de toute volonté. La paume de la main, la pulpe des doigts ou le talon portent l’intention et déposent une écriture : un langage par contact. Le corps marque son passage de façon archaïque. C’est une trace du mouvement, un sentier que la peinture blanche retranscrit sans ornement ni prétention.
L’abandon de moyens participe à l’abandon de soi, le bruit se réduit pour laisser l’empreinte se former en silence. En jouant à la frontière du rien, le peintre et son mouvement tendent une ligne entre ce qui est et ce qui devient. S’instaure un premier dialogue avec la peinture, une exploration mutuelle pour
s’appréhender et s'apprivoiser.
Sur la toile, le geste dénudé se mue en impulsions répétées, en variations spontanées. Les peintures se répondent et se décalent, tissant un territoire. Un rythme d’ensemble soutient les perceptions intimes à chaque regard.
L’abandon de moyens participe à l’abandon de soi, le bruit se réduit pour laisser l’empreinte se former en silence. En jouant à la frontière du rien, le peintre et son mouvement tendent une ligne entre ce qui est et ce qui devient. S’instaure un premier dialogue avec la peinture, une exploration mutuelle pour
s’appréhender et s'apprivoiser.
Sur la toile, le geste dénudé se mue en impulsions répétées, en variations spontanées. Les peintures se répondent et se décalent, tissant un territoire. Un rythme d’ensemble soutient les perceptions intimes à chaque regard.

Acrylique sur kraft : 265 x 195 cm

Acrylique sur kraft : 215 x 210 cm
