Sténopé
Il est ici question de révéler une image latente du mouvement en jouant sur le passage de l’empreinte à la trace. Ce travail sur la soustraction fait écho au procédé dit « Sténopé » permettant d’obtenir un négatif de l’image photographique.
Sur une toile industrielle posée au sol, le peintre restitue un mouvement organique à la peinture blanche. La pulpe du doigt trace un enchevêtrement de lignes, un courant se dessine peu à peu au contact de la toile. Une discussion s’installe entre la pression du doigt et le matériau. En se figeant, la peinture imprègne la toile et y laisse une empreinte. Puis, sous l’effet des vibrations impulsées par le peintre, la peinture se retire : l’empreinte devient une trace, le fond émerge, la toile trouve son mouvement. Ainsi, l’effacement participe autant que le trait au rythme de l'œuvre. Enfin, ce rythme est soutenu par une partition en neuf panneaux contenant le paysage.

Acrylique sur toile industrielle : 290 x 200 cm


Acrylique sur toile industrielle : 300 x 150 cm